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Tonya Sam’Gwan Paris
Halifax
Canada
gracieuseté de l'artiste
PLACE VICTORIA
800 Rue du Square-Victoria, Montréal, QC H4Z 1C3

Biographie

Sam’Gwan Paris est une artiste d’Halifax, Nouvelle-Écosse, qui se définit comme “afro-autochtone” avec des ascendances Mi’kmaq et Crie.

Autodidacte au parcours singulier. Elle s’engage dans les forces armées canadiennes à l’âge de 17 ans, policière d’Halifax à 19 ans et déménagera pour l’Alabama à l’âge de 21 ans, elle commence sa pratique artistique à 43 ans.

L’année de sa première exposition individuelle (2018), elle recevra la médaille de bronze de l’artiste visuelle de l’année d’Halifax pour le magazine Coast. Son nom qui signifie « eau » articule sa pratique comme sa vie.

Démarche et œuvres exposées

Sa démarche est celle d’une activiste qui souhaite redonner dignité à ce qui a été raturé dans la mémoire collective de ses communautés. Son travail puise ainsi dans son histoire familiale lézardée de multiples violences coloniales.

Comme dans son travail de couture, elle cherche à recoudre un récit dans lequel les différentes parties de sa complexe identité, tracent un entre-deux qui refuse le passage obligé des valeurs esthétiques dominantes et coloniales. Elle nous invite à un dialogue intérieur entre Afrodescendant et Autochtone.

Tout comme les eaux originelles des mythologies autochtones engendrent la boue avec laquelle le territoire nord-américain est façonné, elle tente de refaçonner à son tour une mythologie personnelle faite de boue et de lumière.

Ribbons of identity (2021), Sam’Gwan Modern Regalia (2021) et Power & Unity (2018)

Ces 3 robes sont confectionnées selon des règles propres aux régalias Mi’kmaq et Crie. En conséquence, elles doivent communiquer l’identité de l’individu qui les porte (croyances, statut, âge, sexe). L’artiste y insère donc son propre récit. En effet, dans les plis de la robe centrale, Sam’Gwan insère un tissu cérémoniel Kenté utilisé jadis par les tribus Ashanti et les Ewe du Ghana lors de cérémonies royales. Aujourd’hui le Kenté est utilisé (presque dans toute l’Afrique) lors des remises de diplômes mais aussi dans la confection de vêtements quotidiens. Ce faisant, ces robes prévues pour faire récit de soi sont non seulement des objets cérémoniels, mais des outils qui permettent à Sam’Gwan Paris de performer ses multiples identités lors de ses déplacements journaliers. Exprimer ainsi ses identités autorise une fluide continuité entre art, vie et résistance.

Œuvres par l’artiste

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